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Battle Royale 2

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les avis de Cinemasie

10 critiques: 1.48/5

vos avis

63 critiques: 1.95/5



Yann K 3.75 Insupportable, oui, mais interessant dans son excès.
drélium 3 Incroyable nanar ! Défiant toute logique. Indéfendable, certainement pitoyable ...
jeffy 2.5 Est ce que ca valait vraiment la peine ?
El Topo 1.5 Un beau gâchis...
Flying Marmotte 1.5 Mauvais !!!
Ghost Dog 1.5 Une suite navrante
Aurélien 0.5 Tout simplement affligeant
Marc G. 0.5 Oh le beau flan !
Ordell Robbie 0 Filmé, joué, écrit avec les pieds, score nullissime, propos niveau CP
Arno Ching-wan 0 Séquelle est mauvaise c'te péloche !!
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Insupportable, oui, mais interessant dans son excès.

Défendre Battle Royale II peut paraitre totalement superflu, tel un terroriste reclus dans une tour avec des arguments bricolés, face à une horde de critiques suréquipés (dans le cas de Julien, plutôt armé de fines piques bien ajustées). En plus, il n’est même pas question de crier au chef d’oeuvre, encore moins « méconnu ». Mais l’adéquation entre le propos de Battle Royale II avec l’actualité rend ce film unique, terrifiant dans son inconscience. Quel propos ? Dépressif, confus, désordonné, hystérique. Il reflête l’état d’un couple père/fils (il aurait été beau d’avoir d’autre films de cet alliage rare) perdu dans un monde envahi par l’absurdité terroriste. Comment ont-ils accouché d’un tel scénario, qui commence par une boucherie d’ados, continue par un "fort Alamo" politiquement douteux, passe par une image de destruction de Tokyo absolument sidérante ou une scène avec Kitano qui demande à sa fille « j’aurais mieux fait de me suicider, non ? », puis nous emmène quelques minutes en Afghanistan et termine on ne sait où, peut être au paradis, avec des japonaises à demi-voilées dans un desert. Le film se permet des prises de positions inimaginables en Europe : tantôt une glorification du terrorisme héroïque, tantôt de l’anti-américanisme furieux. Il est tellement parcouru intérieurement par la peur que même lorsqu’il essaie de retrouver l’humour du premier, il est pathétique. Le 1 était plus léger, dans le propos et la mise en scène, mais vraiment ambigu dans l’ensemble. Le 2 est constemment ambigü mais s’avère au final un requiem contre la haine, une démonstration de ce que cela donne quand on pousse jusqu’au bout la logique du blockbuster pour ados violent, guerrier, putassier, cherchant le montée d’adrénaline à chaque seconde : un film effectivement « insupportable ».

Exemple, Takeuchi Riki en surchauffe. Dans le premier, Kitano était résigné, défaitiste, suicidaire. Son successeur semble déjà mort, énervé qu’on lui demande de revenir parmi ces pathétiques vivants, incapable de tenir une seconde sans être dans l’hystérie morbide. Les autres acteurs ne font pas non plus dans la dentelle. C’est là ou on touche à ce qui est le plus sincère dans ce deuxième épisode : que peuvent-ils faire d’autre que hurler et pleurer, ces gamins ? J’ai du mal à imaginer la vraie guerre autrement que avec des enfants perdus qui pleurent leur mère, font pipi dans leur froc, pêtent les plombs, Apocalypse Now a tout dit là dessus. D’autant plus que l’hystérie et le sentimentalisme, chez les japonais, est une constante.

Dans le premier, les gamins savaient être malicieux, cyniques et pouvaient voir mourir leurs copains avec plaisir. Ici, ils se regardent mourir ensemble, comme toute une génération sacrifiée. Le gadget de lier les gamins par couple n’est pas superflu, c’est une bonne métaphore de la guerre : tu es lié à ton accolyte, comme à ton chef, c’est une machine qui choisit quand tu va mourir. Cela donne d’incroyables scènes où les gamins se regardent : « C’est toi ? c’est toi ? Merde, c’est moi ! ». La solidarité qui nait de cette terreur fatale (au sens « fatalité ») est belle à voir, osons le mot. Il y a enfin une grande histoire d’amitié dans le deuxième partie du film, cette image idéale des deux combattants qui attaquent toute l’armée à deux, le truc dont tout ado a rêvé.

Ultime contradiction du film : la réalisation est à l'américaine, "bourrin efficace", la musique à la japonaise, sans aucune retenue, mais pas pire que les autres. Avec tous ses excès, Battle Royale 2 marque un point de non retour interessant pour le cinéma japonais : maintenant, que faire ? Comme les ricains, un film à 500 millions de dollars où on se fait très très peur en rasant tout le Japon ? Ou un épisode 3 encore plus japonais, confié à Miike, avec des nouveau nés qui éventrent leurs mamans ? Alors, stop ou encore ?



26 février 2004
par Yann K




Incroyable nanar ! Défiant toute logique. Indéfendable, certainement pitoyable mais tellement comique pris impérativement au quatrième degré, minimum.

Comme le premier volet, la première moitié réalisée par Fukasaku est à nouveau très excitante, déviante et folle à outrance, mais bien pire que l'original. La suite, réalisée par son fils qui reprend le flambeau de son père décédé, est totalement imbuvable et je ne m'attarderais pas sur les énormités, de la plus petite incohérence formelle au plus énorme illogisme scénaristique, il faudrait un bouquin de 500 pages pour décrire en détail le vide infernal et ultra réactionnaire de cette guéguerre des enfants contre les adultes assimilée à la guerre des terroristes contre les États-Unis.... Diingue !!

L'ambiance débute exactement de la même manière que le 1 en plus hard encore, y ajoutant un débarquement à la Spielberg. Jusque là, on rigole. Jusqu'à l'assaut de la forteresse, c'était même meilleur que le premier pour ma part, mais la suite, dans la même logique que l'original, stoppe net le rythme effréné pour développer je ne sais quoi de réactionnaire figé... De gros n'importe quoi en fait. Une bande de gamins qui fait peur à une armée entière, au monde entier même, une vision plus large sur l'amitié et la beauté de la jeunesse sacrifiée, et non pas cette fois-ci des amourettes étriquées à 2 balles. Le compteur de survivants continue du reste à compter les morts alors que le scénario s'est déjà perdu dans les méandres des neurones de Riki Takeuchi en rugbyman. Le message a pourtant je ne sais quoi d'humain sous cette crasse mais il est si mal communiqué qu'il est risible voir pitoyable et la bataille finale enterre le tout. Incroyable quand même ce film !!

BR II a tout d'une pop daube vide mais il va tellement loin dans le n'importe quoi qu'il en devient particulier, qu'il échappe à toutes les règles de sa fondation. Le charme de sa con-nerie ambiante agit à la fois malgré et grâce à son explosion de concepts aussi conformistes et risibles que révolutionnaires et enragés.



06 avril 2004
par drélium




Est ce que ca valait vraiment la peine ?

Qu'est ce qui fait l'intéret de BRII? Le fait que ce soit un film d'actualité à la différence du premier. Avec deux scènes chocs: la destruction des tours de Tokyo et la liste de ces pays qui nous est lue 2 fois dans le film. Un message a passer aussi naif mais qu'il est salutaire d'entendre parfois. Le problème c'est que tout cela fait parti de ce qu'on peut appeler un mauvais film. Impossible de trouver la moindre excuse à un scénario aussi décousu, c'est truffé d'invraisemblances. De plus c'est relativement mal filmé, du moins de façon trop immédiate, trop directe pour avoir envie de s'interesser aux personnages. Alors est ce ça valait la peine de faire un film même manqué pour faire passer ce message? Oui, surement, mais on ne peut qu'être déçu devant la forme que ça a pris.

03 mars 2004
par jeffy




Un beau gâchis...

Trois ans après leur victoire dans le programme Battle Royale, Nanahara Shuya et Nakagawa Noriko réapparaissent à la tête d’un collectif appelé le Wild Seven. Suivi par une armée d’autres adolescents, ils se lèvent contre les institutions de leur pays et déclarent la guerre aux adultes du monde entier. Suite à plusieurs actes terroristes perpétrés par le groupe des deux survivants, le gouvernement prend la décision d’envoyer une nouvelle classe sur une île pour en déloger les terroristes. Car cette fois-ci, les règles ont changé…

Battle Royale II cultive un paradoxe qui est le terreau de sa médiocrité crasse. En effet, même si les visées idéologiques et le cheminement scénaristique de cette suite semblent tout autres que ceux de Battle Royale premier du nom, cet ultime film de Fukasaku Kinji emprunte énormément à son devancier, notamment dans les ressorts dramatiques de l'action, mais aussi dans la définition des personnages. De cet amalgame à l'hybridation ratée jaillit une bouillie infâme tissée d'antiaméricanisme primaire, de cabotinages ignobles (Takeuchi Riki à l'image de la plupart des acteurs principaux est tout bonnement insupportable), d'une réalisation sans souffle et sans âme (empruntant plus à Ridley Scott qu'à Steven Spielberg malgré la référence obvie à Saving Private Ryan), d'un montage souvent aproximatif, d'un score musical sirupeux digne des téléfilms mélodramatiques du dimanche après midi, de personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres, d'un propos qu'on a taxé un peu vite d'apologie du terrorisme mais qui n'en demeure pas moins abject de part sa démagogie jeuniste, d'éléments mal greffés de Battle Royale I et de mille et une scories qui empèsent cet ensemble irregardable. La carrière de Fukasaku Kinji (seul crédité au générique ce qui ne lui fait pas vraiment honneur, la moindre des choses eut été que Fukasaku Kenta assume l'inéptie du film qu'il a terminé) compte assez de chefs-d'oeuvres pour que l'on se dispense de retenir quoi que ce soit de ce film dont le seul enseignement sociologique valable que l'on puisse tirer sur les jeunes nippons tient à ce que ces derniers ne peuvent s'empêcher de répendre un logorrhée inécoutable quand ils sentent leur heure venue et qu'on s'en dispenserait bien.



15 mars 2004
par El Topo




Mauvais !!!

Autant j'ai aimé le premier film, autant j'ai détesté celui là. Le côté pseudo philosophique du film, et la "rebellitude" exacerbée de ces jeunes ( notamment au niveau des cheveux), tout ça nous donne un film raté !!! Je redemande la vidéo de l'essai à la fin, car il ne mérite pas d'être transformé.

09 octobre 2013
par Flying Marmotte




Une suite navrante

Une belle destruction de buildings comme on les aime depuis Tetsuo II: Body Hammer et Fight Club, chouette, je me frotte les mains. Un bus de cancres emmenés contre leur gré dans une caserne militaire avec un sergent instructeur qui s’amuse comme un petit fou à leur gueuler dessus (Takeuchi Riki, digne successeur de Kitano) avant de les envoyer se tabasser sur une île, bon, déjà vu ça quelque part, mais à la limite j’en reprendrai bien une tranche parce que c’est quand même le pied ces petits meurtres entre amis. Mais je n’ai pas accroché beaucoup plus longtemps ; un débarquement style « Soldat Ryan » très naze, de nouvelles règles du jeu privilégiant plus le massacre collectif que l’émergence d’individualités comme dans le premier, des invraisemblances et des errements de scénario à la pelle, tout ça rend le pitch de départ – déjà bien débile – rapidement gavant. Bref, n’y tenant plus, je me suis endormi au bout d’1h30 pour ne me réveiller qu’au générique final, … 40 minutes plus tard. Mais qu’est-ce qu’ils ont bien pu raconter d’intéressant durant tout ce temps ? Je me le demande encore… non, à vrai dire, je m’en fous.



20 janvier 2005
par Ghost Dog




Tout simplement affligeant

Il est regrettable de constater que de tels films puissent voir le jour. Battle Royale II est tout simplement navrant et tend clairement vers le minable.

Scénario d’une bêtise sans nom, acteurs à envoyer pour de bon sur une île déserte, réalisation pitoyable, incohérences innombrables et musique risible font de ce navet l’un des pires films qu’il m’ait été donné de voir. Ajoutez à cela un message inepte qui fait l’apologie du terrorisme et vous comprendrez à quel point ce film est méprisable.

Désolant.



11 février 2006
par Aurélien


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